Donald Trump a récemment introduit de légères modifications aux politiques d’immigration, affectant principalement le monde de la technologie. Au cœur de ces changements, un frais substantiel de 100 000 dollars est désormais requis pour l’obtention de nouveaux visas H-1B. L’objectif principal de cette mesure est de motiver les employeurs à chercher et à former des talents locaux en lieu de se tourner vers l’extérieur. Ce frais s’applique uniquement aux nouvelles demandes, ne concernant ni les renouvellements ni les actuels détenteurs de visas H-1B, qui restent dans les limites du territoire américain ou qui doivent y revenir.
Introduction d’une « Carte Dorée » de séjour
En parallèle, Trump a également mis en place une option de résidence coûteuse, la « carte dorée », qui nécessite un investissement d’un million de dollars. Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes migratoires, visant à restreindre davantage l’accès aux États-Unis par différentes voies. Inspirée de la fameuse Green Card, cette carte dorée offre une nouvelle voie de résidence permanente, tout en ciblant un public désirant investir significativement pour sécuriser leur séjour aux États-Unis.
Contexte et application des nouvelles mesures
Ces réformes ont été clarifiées par Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, qui a souligné que les frais de 100 000 dollars pour les visas concernent uniquement les nouvelles demandes. La demande pour ces visas a connu une augmentation notable ces dernières années, bien que le taux d’acceptation ait atteint son sommet en 2022. Avec en toile de fond des taux de refus qui avaient déjà culminé durant le premier mandat de Trump, ces modifications font partie d’un ensemble plus large de politiques strictes mises en œuvre par le président, renforçant par ailleurs l’application des lois sur l’immigration avec un nombre accru d’expulsions.