Le paysage politique algérien évolue avec la consolidation du gouvernement sous la conduite confirmée de Sifi Ghrieb. Une évolution significative est l’augmentation du nombre de femmes dans le Conseil des ministres, passant de six à neuf. Cette augmentation marque un tournant dans la représentation féminine au plus haut niveau du gouvernement.
Stabilité et nouveaux visages dans l’équipe ministérielle
Dans cette nouvelle configuration, le gouvernement mêle continuité et changement. Quatre figures féminines conservent leurs postes. Soraya Mouloudji reste au ministère de la Solidarité nationale, pendant qu’Houria Meddahi continue à diriger le Tourisme. Les secrétaires d’État Bakhta Selma Mansouri, pour les Affaires africaines, et Karima Bakir, chargée des Mines, sont également reconduites. Quelques réassignations ont eu lieu : Kaoutar Krikou prend en main le ministère de l’Environnement et Nadjiba Djilali va désormais gérer les Relations avec le Parlement.
Trois nouvelles entrées féminines dans le gouvernement
Le remaniement ministériel est marqué par l’arrivée de trois nouvelles personnalités féminines. Amel Abdellatif se voit confier le portefeuille crucial du Commerce intérieur. Malika Bendouda réintègre le gouvernement en tant que ministre de la Culture et des Arts. Nassima Arhab, quant à elle, est chargée de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Ces nominations s’inscrivent dans la volonté de promouvoir une plus grande inclusion féminine au sein des instances décisionnelles.
Ces changements reflètent une politique active visant à renforcer le rôle des femmes dans la sphère publique, soutenue par le président qui, lors de la Journée internationale de la femme, a souligné son engagement pour l’égalité des sexes au niveau des postes de haute responsabilité. Le nouveau cabinet est donc une équipe diversifiée avec des attentes élevées quant aux réformes et initiatives futures.