Les visas dorés, également connus sous le nom de titres de séjour pour investisseurs, ont été instaurés dans plusieurs pays européens pour attirer des investisseurs étrangers.
Transformation des régimes de Visas Dorés en Europe
Ces dispositifs permettaient aux individus dotés d’importances ressources financières de s’établir dans le pays en échange de contributions significatives à l’économie locale. Depuis 2023, plusieurs pays membres de la zone Schengen ont décidé de mettre fin à ces programmes. L’Irlande a cessé son dispositif en février 2023, suivie par les Pays-Bas en janvier 2024. L’Espagne a planifié la fin de son programme pour 2024, tandis que le Luxembourg cessera son titre de séjour pour investisseurs en 2025.
Le cas particulier du Luxembourg
Les visas dorés luxembourgeois, mis en place en 2017, offraient diverses options d’investissement, allant d’un financement de 500’000 euros dans une entreprise locale, jusqu’à 20 millions d’euros déposés dans une banque du pays. Le programme, qui ne permettait pas d’investissements immobiliers et exigeait une résidence minimale de six mois par an, a connu peu de demandes, seulement quinze entre 2017 et 2024. En 2025, le gouvernement luxembourgeois, dirigé par une coalition entre le Parti chrétien-social et le Parti démocratique, a annoncé la suppression de ce dispositif sous forme de projet de loi.
Inquiétudes et conséquences à l’échelle européenne
La Commission européenne s’est montrée préoccupée par les risques potentiels des visas dorés, notamment sur les questions de blanchiment d’argent et de sécurité. Les pays de l’espace Schengen ont commencé à aligner leurs politiques sur ces préoccupations, mettant fin à ces programmes. Pour ceux qui détiennent actuellement ces visas au Luxembourg, leurs droits restent inchangés, tandis que les nouvelles demandes ne sont plus acceptées dans les pays ayant stoppé leurs dispositifs. D’autres mesures, y compris pour le renouvellement des visas, sont à déterminer à travers le processus législatif.