La justice française a approuvé la requête d’extradition vers les États-Unis de Sami D., un citoyen algérien arrêté à Paris en 2024. Ce dernier est accusé par les autorités américaines d’avoir orchestré une fraude électronique. Les charges retenues contre lui concernent des opérations menées entre 2017 et 2020, impliquant la vente frauduleuse de noms de domaine, d’après des informations du Figaro.
Enquête sur la vente frauduleuse de noms de domaine
Les transactions incriminées auraient généré entre 60 000 et 2 millions de dollars. Les autorités américaines affirment que ces profits proviennent de reventes illégales de noms de domaine, au préjudice de leurs légitimes propriétaires. Sami D. a été arrêté à Paris suite à une demande officielle de la justice américaine. Depuis, une procédure judiciaire est en cours en France en attendant sa potentielle extradition.
Vers un jugement aux États-Unis
La demande d’extradition initiée par les États-Unis s’appuie sur des accusations de « wire fraud« , un délit sévèrement puni par la loi fédérale américaine. Selon les autorités américaines, Sami D. pourrait être condamné à une peine maximale de 207 ans de prison si toutes les charges sont retenues contre lui. L’accusé aurait détourné des noms de domaine, les revendant à des prix élevés, en ayant convaincu les acheteurs de leur légitimité.
La justice française, après avoir examiné les preuves fournies par l’administration américaine, a décidé de répondre positivement à cette demande d’extradition. Il appartient désormais aux autorités exécutives françaises de se prononcer sur le transfert effectif de Sami D. vers les États-Unis, où il sera jugé par les juridictions fédérales. La décision finale n’a pas encore été rendue.