Sabrina Sebaihi critique l’utilisation de l’Algérie par Bruno Retailleau pour des ambitions politiques et répond à Noëlle Lenoir. Plus de détails dans cette édition du lundi 25 août 2025.
Sabrina Sebaihi dénonce l’instrumentalisation politique de l’Algérie
La députée écologiste des Hauts-de-Seine, Sabrina Sebaihi, a vivement réagi à une déclaration controversée de l’ex-ministre Noëlle Lenoir. Lors d’un passage sur une chaîne d’information, Lenoir a avancé des propos généralisant sur la communauté algérienne en France. Elle a notamment évoqué la possibilité que des millions d’Algériens présentent des risques sécuritaires potentiels.
Réactions et mises en accusation
Ces affirmations ont provoqué une vague d’indignation en France, menant à des plaintes de la part de SOS Racisme et de l’Union Algérienne. Lenoir a plus tard tenté de s’expliquer en mentionnant qu’elle parlait de quelques milliers de personnes sujettes à des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), mais elle a maintenu ses accusations générales.
Sabrina Sebaihi et les critiques politiques
Sabrina Sebaihi a accusé Noëlle Lenoir d’adopter un discours raciste généralisant envers les Algériens. En tant que vice-présidente du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale, Sebaihi a souligné que l’Algérie était souvent dépeinte comme un adversaire, une stratégie qu’elle attribue à l’extrême droite et au ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Elle estime que cette rhétorique sert de tremplin à Retailleau pour faire avancer ses ambitions sur l’échiquier politique. Les tensions entre la France et l’Algérie sont exacerbées, la crise diplomatique s’intensifiant depuis plus d’une année, mettant en lumière la complexité des relations bilatérales.