De nombreux Algériens rencontrent d’importants retards lors de leurs demandes de visas pour la France. Bien que les délais de traitement officiels indiquent généralement quelques semaines, ils s’étendent souvent sur plusieurs mois. Cette situation dérange les plans de voyage, qu’ils soient personnels, touristiques ou professionnels, laissant les demandeurs dans l’incertitude.
Impacts sur les projets et répercussions
Alors que le délai de traitement pour un visas français est officiellement de quatre à cinq semaines, les témoignages révèlent des attentes beaucoup plus longues, pouvant atteindre jusqu’à dix semaines. Un demandeur a même rapporté avoir soumis son dossier début juin et n’avoir récupéré son passeport qu’à la mi-août, tout en restant sans nouvelles de sa demande pendant ce long intervalle. Ces délais imposent des conséquences directes et pénalisantes : certains demandent leur passeport en cours de procédure, annulant ainsi leurs démarches. Par exemple, deux footballeurs algériens ont dû y renoncer après un mois d’attente sans réponse.
Un flou persistant sur la source des retards
Avec des frais de demande de visas de court séjour fixés à 99 euros, peu remboursables sans actions légales, beaucoup choisissent des destinations moins complexes, comme la Tunisie ou la Turquie. Le mystère persiste concernant la cause exacte des retards : est-ce le prestataire Capago qui est en cause, ou les autorités consulaires françaises en Algérie ?
Certains suspectent que des tensions diplomatiques pourraient influencer ces délais, mais aucune preuve formelle n’a été établie [source non confirmée]. En réponse, Capago a nié tout problème de leur côté, soulignant que les passeports sont disponibles et les demandeurs notifiés par email, bien que cela ne satisfasse pas tous les concernés.