L’ONU déclare officiellement la famine à Gaza, accusant Israël de bloquer l’aide humanitaire. Plus de 500 000 personnes risquent de mourir de faim dans un territoire déjà ravagé par les bombardements. La communauté internationale est appelée à agir face à cette crise qualifiée de crime de guerre.
La famine déclare officiellement à Gaza : Israël accusé de bloquer l’aide humanitaire
Depuis plusieurs mois, les experts ont signalé la gravité de la situation à Gaza. Maintenant, l’ONU a officiellement reconnu, ce vendredi 22 août, que la région traverse une crise de famine. Cette situation inédite au Moyen-Orient est attribuée à l’État d’Israël, qui bloque l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien en proie à des bombardements continus depuis le 7 octobre 2023.
Des centaines de milliers de vies en péril
Plus de 500 000 personnes pourraient mourir de faim si rien n’est fait pour changer la situation. Le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a pointé du doigt « l’obstruction systématique d’Israël » qui a conduit à cette crise qui aurait pu être évitée, d’après un rapport de l’AFP. L’aide alimentaire peine à traverser les frontières, ce qui aggrave encore cette situation critique.
Un appel à la responsabilité internationale
Lors d’une conférence de presse à Genève, un haut responsable de l’ONU a mentionné que priver des populations de nourriture constitue un « crime de guerre ». Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a insisté sur l’urgence de ne pas laisser cette situation perdurer impunément. Il est essentiel que la communauté internationale prenne des mesures pour résoudre cette crise humanitaire.