L’Algérie annonce le retrait progressif des bus vétustes après l’accident d’Oued El Harrach. Un plan de renouvellement et des incitations fiscales sont prévus.
Retrait des vieux bus en Algérie : Contexte et décision initiale du gouvernement
Suite à un incident tragique impliquant un bus surchargé à Oued El Harrach, l’Algérie a annoncé des mesures pour renouveler son parc de bus. Le ministre des Transports a déclaré le 17 août qu’une deuxième phase devrait retirer de la circulation les bus en service depuis plus de vingt ans. Cependant, le calendrier de cette opération reste à être défini.
Première étape du retrait des bus vétustes
La veille de cette annonce, le président Abdelmadjid Tebboune avait décidé que les bus datant de plus de trente ans devraient être retirés dans un délai de six mois. Cette décision découle des préoccupations concernant la détérioration significative de nombreux bus urbains qui représentent un danger potentiel pour les passagers.
Renouvellement et demandes des transporteurs
Durant une réunion avec les professionnels du secteur des transports, plusieurs revendications ont été formulées par les transporteurs. Ils ont sollicité des avantages fiscaux pour investir dans de nouveaux véhicules, ainsi que des mesures pour garantir la compétence des conducteurs. En réponse, le ministre a assuré le soutien du gouvernement via des incitations fiscales pour l’acquisition de bus récents et a encouragé la production locale de bus pour soutenir l’économie nationale.