L’Algérie rejette l’offre de coopération française dans l’affaire des valises diplomatiques, révélant les tensions persistantes entre Alger et Paris sur fond de crise diplomatique.
Crise des Valises Diplomatiques : Un Conflit Persistant entre Algérie et France
La relation entre l’Algérie et la France connaît de nouvelles tensions à cause de la crise des valises diplomatiques. Début juillet, Alger a accusé Paris d’empêcher ses agents accrédités d’accéder aux zones sécurisées des aéroports parisiens. Quelques jours plus tard, Alger a élargi ses accusations, affirmant que cette entrave s’appliquait à tous ses consulats en France. En réponse, l’Algérie a appliqué une règle de réciprocité, stoppant ainsi le mouvement des valises diplomatiques entre les deux pays. Le 7 août, Paris a tenté de désamorcer la situation avec une nouvelle proposition, mais celle-ci a été rejetée par Alger.
Les justifications du rejet algérien
Selon des sources proches du dossier, la réponse d’Alger repose sur plusieurs arguments solides. Premièrement, la proposition de Paris serait en contradiction avec la Convention de Vienne, qui exige que l’État hôte facilite les fonctions diplomatiques. Alger souligne que la France doit permettre aux missions étrangères de s’acquitter de leurs fonctions sans entraves, ce que la nouvelle procédure compromet selon eux.
Un autre point de discorde est que la proposition enfreint explicitement le droit des missions diplomatiques de récupérer directement les valises auprès de l’avion, comme spécifié par la Convention de Vienne. De plus, la mesure discrimine spécifiquement les diplomates algériens, contrevenant ainsi au principe de non-discrimination, également inscrit dans la même convention.
La problématique des mesures discriminatoires et vexatoires
Outre les raisons légales, Alger dénonce la nature provocante des nouvelles mesures proposées. En effet, non seulement la France impose une escorte policière obligatoire pour récupérer les valises, mais elle oblige par ailleurs une demande écrite 48 heures à l’avance pour toute opération. Alger considère que ces mesures ajoutent inutilement de la complexité et une discrimination au processus diplomatique. En conséquence, l’Algérie réclame le retour aux procédures antérieures, conformes aux engagements bilatéraux, et indique qu’elle ne lèvera les restrictions équivalentes qu’une fois cette condition remplie.
A mon humble avis couper tout court les relations.. . La France n’arrange que les profiteurs de part et d’autre ! Mieux leur couper l’herbe sous les pieds…