En 2025, l’Algérie se hisse à la 7ᵉ place des pays les moins chers d’Afrique selon Numbeo. Alimentation, logement, santé, découvrez le coût de la vie en Algérie; ce qui rend le quotidien algérien plus abordable que celui du Maroc et de la Tunisie.
L’Algérie surprend : un coût de la vie parmi les plus bas d’Afrique
Dans un contexte mondial tendu, où l’inflation plombe les ménages, l’Algérie tire son épingle du jeu. En 2025, selon les données de Numbeo, le pays se classe 7ᵉ sur 24 en Afrique pour son faible coût de la vie. Un classement qui ne passe pas inaperçu, surtout face à des voisins comme le Maroc et la Tunisie, pourtant mieux positionnés sur le plan économique.
Indice global ? 26,8. C’est bien en dessous du Maroc (30) et légèrement mieux que la Tunisie (27,5). En clair, vivre en Algérie coûte objectivement moins cher, toutes dépenses confondues : alimentation, loyer, transport, santé…
Subventions, loyers bas, stabilité des prix : le trio gagnant
Si l’Algérie parvient à maintenir sa palce dans le classement de coût de la vie en Afrique, ce n’est pas un hasard. Le gouvernement continue de soutenir les produits de première nécessité, les loyers restent accessibles dans la majorité des wilayas, et les prix de la santé sont modérés.
Contrairement à d’autres pays africains où les marchés sont soumis aux caprices des devises étrangères, l’Algérie conserve un certain contrôle. La dépendance moindre aux importations pour les produits de base joue également un rôle déterminant.
Mais cette situation reste fragile. Car en coulisses, la question du dinar, les réformes fiscales et les éventuelles réductions de subventions pourraient, à terme, changer la donne.
Un coût de vie bas, oui, mais pour combien de temps ?
À l’échelle mondiale, l’Algérie ne figure certes pas parmi les pays les moins chers (Pakistan, Inde, Bangladesh dominent le classement), mais son indice reste un signal fort. D’autant plus que certains pays africains frôlent l’asphyxie économique, affichant des indices bien plus élevés en raison de l’hyperdépendance aux importations et de l’inflation galopante.
La question qui fâche : cette stabilité est-elle durable ? Avec les réformes économiques à venir, les investisseurs et citoyens s’interrogent. Le gouvernement pourra-t-il maintenir cet équilibre entre accessibilité et modernisation économique ?