Après une période de calme relatif, des figures politiques de la droite et de l’extrême-droite en France ont repris leurs attaques verbales contre l’Algérie. Cette escalade de tensions vient en réaction à l’exclusion de l’écrivain Boualem Sansal de la liste de grâce présidentielle annoncée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 4 juillet.
Contexte Légal et Critères de Grâce
Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison, n’a pas été inclus dans la grâce présidentielle, qui a bénéficié à 6 797 prisonniers. Selon le cadre légal algérien, une telle grâce s’applique uniquement aux détenus ayant épuisé toutes les voies de recours, ce qui n’est pas encore le cas pour Sansal.
Réactions Politiques en France
Cette décision a suscité de fortes réactions en France, notamment de la part de Marion Maréchal Le Pen et d’autres personnalités politiques. Ils ont qualifié le refus de grâce comme un « affronto à la France » et ont appelé à des actions diplomatiques plus fermes. Certaines voix conseillent néanmoins la prudence et un dialogue constructif.