Détenu depuis sept mois, l’écrivain franco-algérien a reçu une sentence de cinq ans d’emprisonnement effectif le mardi 1er juillet. Le gouvernement français est dans l’attente d’une possible grâce présidentielle de la part d’Abdelmadjid Tebboune, bien que les espoirs soient minces. Le destin de Boualem Sansal devrait être décidé sous peu.
Traditionnellement, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, accorde des grâces lors de la fête nationale, et il se pourrait qu’il en fasse de même pour l’écrivain. Au début de la semaine, un geste humanitaire envers l’Algérie était espéré par la France, suivant les souhaits exprimés par le Premier ministre François Bayrou. Boualem Sansal avait été condamné en appel à cinq ans de prison ferme le mardi 1er juillet.
Les possibilités d’obtenir une grâce sont minces
L’auteur franco-algérien de 80 ans, souffrant d’un cancer et emprisonné depuis sept mois, est absent des médias depuis son arrestation, alimentant les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie. Le conflit a transcendé le domaine judiciaire, exacerbant la crise diplomatique initiée en juillet 2024 après que la France ait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
L’Algérie reproche à l’écrivain d’avoir compromis son intégrité territoriale à travers ses positions critiques envers le gouvernement. Selon plusieurs sources médiatiques vendredi soir, il semble peu probable que Boualem Sansal reçoive une grâce présidentielle.