La condamnation de Boualem Sansal à Alger crée des tensions avec Paris. La France qui réclame la libération de Sansal a exprimé son mécontentement face au verdict de la cour d’Alger. Découvrez les détails et réactions.
Affaire Boualem Sansal : Verdict de la Cour d’Alger
Le 1er juillet, la Cour d’Alger a confirmé la condamnation de Boualem Sansal, le déclarant coupable et lui infligeant cinq ans de prison ferme, en plus d’une amende de 500 000 dinars. Bien que le parquet ait plaidé pour une peine plus sévère de dix ans, la cour a opté pour maintenir la décision initiale du tribunal.
Réactions de la France
Face à ce verdict, Paris a exprimé son mécontentement, qualifiant la décision d’« incompréhensible et injustifiée ». Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a regretté le jugement en appel qui a confirmé la sentence de première instance. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exhorté l’Algérie à prendre en compte l’état de santé de Sansal.
Appel à la libération
Jean-Noël Barrot a exprimé sa consternation suite à la condamnation de l’écrivain, soulignant que l’humanité et la responsabilité devraient guider les actions des autorités algériennes pour permettre à Sansal de recevoir les soins nécessaires. Il a assuré que la France s’engagera pour faire libérer Sansal en rappelant l’attention constante portée à l’affaire depuis l’arrestation de l’écrivain en novembre 2024.
Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, déjà dégradées, se voient exacerber par cette décision judiciaire. Boualem Sansal, arrêté à l’aéroport d’Alger, a été accusé de menacer la sûreté de l’État et les institutions, ce qui a mené à sa condamnation initiale en mars dernier par le tribunal de Dar El Beida.