Le gouvernement algérien facilite l’obtention du passeport biométrique pour les ressortissants en situation irrégulière à l’étranger. Une avancée majeure saluée par le député Yagoubi.
Facilitation des passeports pour les Algériens à l’étranger : une avancée importante
Une percée notable vient d’être rendue publique pour les Algériens sans papiers vivant à l’étranger. Le gouvernement algérien a mis en place des mesures simplifiant l’acquisition du passeport biométrique, peu importe le statut administratif du demandeur. Le député Abdelouahab Yagoubi a diffusé sur sa page Facebook ce vendredi 27 juin 2025 une déclaration officielle du ministère des Affaires étrangères, datée du 19 juin 2025, qui confirme l’assouplissement des procédures pour accorder des passeports aux Algériens irréguliers à l’étranger. Depuis décembre 2021, Yagoubi s’était mobilisé sur ce sujet en posant une question orale au gouvernement.
Contexte et engagements du président
Cette annonce survient plus d’une année après le discours présidentiel du 30 mars 2024, où le chef de l’État avait assuré que tous les Algériens à l’étranger, y compris ceux en situation illégale, pourraient obtenir un passeport biométrique dans un délai de deux mois. Dans sa lettre du 8 juin 2025 au ministre des Affaires étrangères, Yagoubi a mis en exergue les délais dans l’application des engagements présidentiels, soulignant les effets néfastes pour de nombreuses familles d’Algériens à l’étranger.
Principales dispositions et impact
Le ministère a clarifié plusieurs nouvelles règles, indiquant que « tous les Algériens, même ceux en situation irrégulière à l’étranger, peuvent désormais obtenir un passeport biométrique valide dix ans, avec une possibilité de demande urgente si besoin » selon Yagoubi. Le député a également mentionné qu’une modification du décret présidentiel est en cours pour supprimer l’exigence de justificatifs de résidence légale pour obtenir le passeport. De plus, les consulats algériens préparent un système de traitement des demandes à distance, évitant ainsi des déplacements superflus pour les demandeurs.
L’impact de cette décision est significatif pour de nombreux Algériens confrontés à des situations administratives compliquées dans leurs pays d’accueil, souvent privés de droits fondamentaux en raison de documents d’identité manquants. Yagoubi a qualifié cette mesure de « progression positive et nécessaire » pour améliorer la vie quotidienne de la diaspora algérienne. Il reste à voir comment ces initiatives seront appliquées pratiquement dans les consulats.