Les restrictions de voyages vers les pays africains se multiplient face à la propagation du nouveau variant de la covid-19 détecté en Afrique du Sud baptisé « Omicron ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé dimanche à ce « que les frontières restent ouvertes », alors que les restrictions de voyages vers les pays africains se multiplient face à la propagation du nouveau variant du coronavirus, Omicron, dans le monde entier.
« L’OMS se tient aux côtés des pays africains et lance un appel pour que les frontières restent ouvertes », a affirmé dans un communiqué l’organisation, appelant les pays à « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques ».
« Il est crucial que les pays qui sont transparents avec leurs données soient soutenus, car c’est le seul moyen de s’assurer que nous recevons les données importantes en temps opportun », exhorte l’OMS.
Ces mesures d’interdictions de vols, qui impactent l’économie et le tourisme, pourraient dissuader à l’avenir les pays de signaler la découverte de prochains variants de peur de se retrouver sanctionnés, ont indiqué les autorités sanitaires sud-africaines, qui avaient alerté sur l’existence de ce variant dans leur pays. Depuis, de nombreux pays, en Europe notamment, ont interdit les vols en provenance des pays d’Afrique australe.
« Le variant B.1.1.529 (omicron) a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 […]. Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.
Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires suggèrent qu’il existe « un risque accru de réinfection » avec Omicron, par rapport aux autres variants préoccupants, précisant que la première infection confirmée connue d’Omicron provient d’un échantillon prélevé le 9 novembre.
Avec AFP