Une vaste affaire de fraude douanière impliquant des douaniers et des agents portuaires s’étend aux ports de Mostaganem et d’Oran, révélant des pertes massives pour l’État algérien.
Une enquête approfondie sur la fraude douanière
L’enquête sur la fraude douanière, initialement focalisée sur le port d’Alger, a pris de l’ampleur et touche désormais les ports de Mostaganem et Oran. Cette affaire de corruption est liée à la falsification des procédures de dédouanement de véhicules de luxe, permettant aux importateurs de déclarer des valeurs sous-évaluées et d’éviter des taxes importantes. Les investigations, menées par la Gendarmerie nationale, révèlent que les douaniers en cause auraient ignoré l’Argus, le guide de référence des prix des véhicules, causant un manque à gagner de plusieurs milliards de dinars pour le Trésor public.
Un réseau de corruption sous examen
Le dossier du port d’Alger sera rouvert le 13 novembre et inclura les mêmes 64 accusés, parmi lesquels des cadres douaniers et agents portuaires. En parallèle, des figures importantes de l’administration douanière, comme le directeur régional des douanes, ont été acquittées, soulevant des interrogations sur l’implication des hauts responsables. Les sanctions prononcées lors des jugements à venir détermineront les mesures pour prévenir ces abus et renforcer la transparence dans le secteur douanier.