Algérie- Alors que les relations entre l’Algérie et le Maroc sont tendues, des membres de la société civile ainsi que des intellectuels en Tunisie appellent à une désescalade dans une tribune publiée le Week-end dernier.
A Tunis: artistes, militants des droits de l’homme et universitaires tous ont été signataire d’un appel au calme entre l’Algérie et le Maroc. Dans cet liste, l’on retrouve Bochra Belhaj Hamida, avocate et ancienne députée. Selon elle, cette énième crise laisse un sentiment d’inachevé. De ce fait elle a répondu à l’appel lancé par les intellectuels et la société civile tunisien.
Hamida estime que ces tensions sont loin d’être bénéfique car, elles ferment les opportunités d’un Maghreb uni. « Franchement, on devrait être un seul peuple, peut-être avec plusieurs gouvernements, mais nous sommes un peuple qui porte pratiquement la même culture, la même langue, les mêmes aspirations. Malheureusement, on voit au contraire, chaque jour, plus de divisions, de dissensions, de divergences », regrette- t-elle.
La Tunisie doit activer son réseau diplomatique
Par ailleurs, elle pense que la Tunisie doit activer son réseau diplomatique. Tunis pourrait jouer un rôle d’intermédiaire comme dans le passé avec le dossier libyen. « L’idéal, vraiment pour moi, serait que la diplomatie tunisienne puisse réunir autour d’une table les Marocains et les Algériens et qu’elle puisse vraiment relancer plus que jamais l’idée de l’unité de nos pays. C’est vraiment une belle opportunité pour la Tunisie, mais surtout pour tout le Maghreb », a- t-elle poursuivi.
Par contre, pour assumer ce rôle, la Tunisie devra régler ses problèmes internes avec la désignation d’un chef du gouvernement qui est toujours en instance.