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Soufiane Djilali sur l’assassinat de Djamel : « C’est innommable »

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Depuis le revers subi aux élections législatives, Soufiane Djilali ne prenait plus la parole. C’est désormais chose faite. En effet, dans une note publiée sur sa page Facebook, le chef du parti Jil Jadid a exprimé son ressentiment au meurtre de Djamel Ben Ismail.

Djilali a qualifié l’acte d’innommable. « L’innommable a été commis. Maintenant que les institutions sécuritaires et judiciaires viennent de montrer au peuple les premiers éléments d’enquête, les tensions dans le pays son appelées à s’apaiser. chacun de nous se doit d’y participer », dit-il.

Dans sa logique il a suggérer qu’un hommage soit organisé à l’honneur du père du garçon.  « La nation devra rendre hommage au défunt désormais érigé en repère dans la conscience collective (…) la nation devra rendre également hommage à son père qui a porté sur ses seules épaules le poids incommensurable de la responsabilité de la paix civile. il devrait être décoré par le président de le république de la plus haute distinction du pays », enchaîne le président de Jil Jadid.

Djilali a par ailleurs condamné les actes de racisme envers la région de la Kabylie. « Les discours suprématistes de l’extrême droite identitaire doivent être définitivement bannis. les lynchages médiatiques dans les réseaux sociaux de tous les bords, sans exception, doivent être sévèrement punis », a- t-il appelé ajoutant qu’aucun amalgame ne doit jeter l’opprobre sur toute une population d’une région à cause d’une minorité agissante.

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« L’État apparait dans une faiblesse coupable »

Par contre il n’a pas ménagé l’effort de jeter le discrédit sur l’État, ce en rapport avec les incendies dans la région de la Kabylie.

« L’État apparait dans une faiblesse coupable », lance- t-il avant de conclure que : « Les contradictions internes, l’accumulation des faits de mauvaise gestion, l’état déplorable de nos hôpitaux, la corruption… persistent à tous les niveaux. le défiance populaire, reste immense. la réhabilitation de l’État passe par les changements profonds qui ne son malheureusement pas encore au rendez-vous ».

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